Le vendredi 7 février 2020, le ministère a présenté ses propositions de revalorisation des enseignant.e.s, CPE et PsyEN pour l’année 2021. Nous savons désormais quelles sont les pistes envisagées et celles-ci ne nous conviennent qu’en partie.
Ce qui est prévu :
🆗 4 scenari de revalorisation pour 2021, pour les échelons 1 à 8 de la classe normale, et prévoyant une hausse allant jusqu’à 1800 euros par an pour les débuts de carrière.
🆗 une réflexion sur les déroulés de carrière pour augmenter le passage à la hors-classe et à la classe exceptionnelle
➡️ Ces deux propositions vont dans le bon sens.
❌⛔️‼️ l’idée de pouvoir imposer aux enseignants une semaine de formation obligatoire et rémunérée sur le temps des vacances scolaires.
❌⛔️‼️ la rengaine habituelle du ministère pour développer (et imposer ?) aux enseignants (uniquement du second degré…) des remplacements de courte durée…
➡️ Ces deux propositions, constituent des lignes rouges : les personnels n’en veulent pas, et le Sgen‑CFDT Alsace non plus ! Nous demandons donc au gouvernement d’y renoncer. Une véritable revalorisation ne passe pas par une augmentation du temps de travail ! Les personnels de l’Education Nationale travaillent déjà à taux plein, monsieur le ministre !
Dans l’ Académie de Strasbourg, les lycées GT et polyvalents perdent une grande partie de leurs moyens horaires du fait de l’application brutale de la réforme Blanquer ! C’est INACCEPTABLE ‼️
🔴 UN IMPACT SUR LES PERSONNELS ET LES ELEVES ‼️
Cela veut dire concrètement :
👎 moins d’heures pour faire des dédoublements ou des groupes de spécialités ⚠️
🤜de nombreux collègues qui vont se voir imposer des compléments de service dans d’autres établissements, y compris des collèges ⚠️
🤜 les derniers arrivés dans l’établissement qui risquent de devoir partir, victimes d’une mesure de carte scolaire (suppression de poste)…⚠️
🔴 AVIS DE TEMPÊTE SUR LE DIALOGUE SOCIAL DANS L’ACADEMIE DE STRASBOURG ‼️
🌧⛈🌪Tout cela dans un contexte de recul majeur du dialogue social et une absence totale de transparence dans les opérations de mutation… ⚠️
CFDT - Les réponses à vos questions sur la réforme des retraitesDepuis plus de deux ans la CFDT a pris part aux concertations organisées dans le cadre de la réforme des retraites. Si depuis plus de 15 ans notre organisation revendique la création d'un système de retraite universel, plus juste et plus solidaire, la réforme en cours n'est en aucun cas la nôtre et ne saurait souffrir d'aucun chèque en blanc : la CFDT va continuer à pousser ses revendications pour l'amélioration du projet de loi. Adhérents, militants, vous être nombreux à nous poser des questions sur ce futur système : vous trouverez ici des premiers éléments de réponses à vos questions récurrentes. |
La réforme du bac et le malaise enseignant - EDITORIAL - LEMONDE.FRÉDITORIAL. Editorial. Le mouvement de grogne que génère le passage des « épreuves communes de contrôle continu » est le symptôme des multiples souffrances des enseignants, qui doivent être prises au sérieux. |
Les syndicats enseignants s’inquiètent des scénarios de revalorisationPlusieurs cas de figure ont été présentés vendredi aux enseignants, dans le cadre de la réforme des retraites. Les organisations syndicales craignent les « contreparties » demandées. Des « contreparties » au cœur des crispations Les 500 millions d’euros de budget en 2021 ne seraient pas uniquement consacrés aux primes, mais aussi à « l’amélioration des déroulements de carrière », explique Catherine Nave-Bekhti, du SGEN‑CFDT. Concrètement, il s’agit d’offrir à un plus grand nombre d’enseignants le passage aux échelons « hors classe » et « classe exceptionnelle », qui récompensent l’ancienneté ainsi que le fait d’avoir assuré certaines missions comme diriger une école ou enseigner dans des secteurs d’éducation prioritaire. « On n’est plus dans la revalorisation, on est dans le “travailler plus pour gagner plus” », fulmine Catherine Nave-Bekhtim du SGEN‑CFDT. Mais l’enveloppe de 2021 servirait aussi à financer des heures supplémentaires. Celles-ci permettraient aux enseignants de suivre des formations rémunérées pendant les vacances scolaires et seraient distribuées aux établissements pour financer les « remplacements de courte durée ». « On n’est plus dans la revalorisation, on est dans le “travailler plus pour gagner plus” », fulmine Catherine Nave-Bekhti. « Il y avait matière à rassurer les personnels sur la volonté de les revaloriser sans augmenter la charge de travail, ajoute la syndicaliste. Au lieu de cela, on choisit d’assortir les revalorisations d’une mesure qui introduit de la tension, au moment où la profession a besoin d’apaisement. » Le sujet des formations obligatoires rémunérées pendant les vacances, rendues possibles par décret en septembre 2019, est au cœur de fortes crispations avec les partenaires sociaux. Ils jugent que cette mesure, même si elle limite à cinq jours par an les formations sur les vacances, « ouvre la brèche » de la formation obligatoire hors temps scolaire. En juin 2019, les syndicats avaient rejeté ce décret à l’unanimité. Enfin, même si l’éducation nationale a rappelé vendredi que les 500 millions prévus en 2021 n’étaient que la « première marche » de revalorisations échelonnées jusqu’en 2026, les organisations syndicales ont regretté le « flou » persistant sur le « budget global » de ce projet. Il doit faire l’objet d’une loi de programmation, qui sera débattue jusqu’à l’été 2020 avec les syndicats enseignants. |
Retour sur l'affaire Mila - Fédération Sgen‑CFDTAffaire Mila : agir syndicalement et agir au quotidien contre toutes les formes de harcèlement, faire vivre la liberté d'expression dans une société laïque. En découvrant les menaces inadmissibles dont Mila, une lycéenne, était victime sur les réseaux sociaux au point de devoir être déscolarisée, le Sgen‑CFDT n’a pas fait le choix de la communication externe, immédiate . Nous avons préféré prendre le temps de l’information, de la vérification. Nous avons préféré prendre le temps pour nous tourner vers les militant.e.s du Sgen‑CFDT de l’Académie de Grenoble où se trouve le lycée de Mila et obtenir des informations fiables car sourcées et recoupées. Nous avons préféré prendre le temps de nous tourner vers le ministère de l’Éducation nationale afin de savoir ce qui était mis en place pour lui permettre de poursuivre ses études, d’être de nouveau scolarisée en toute sécurité. Bref, nous avons fait ce que nous apprenons aux élèves : trier, vérifier les informations avant de les diffuser. C’est la condition indispensable à un débat démocratique serein. Puis, Mila s’est exprimée dans une émission télévisée. Elle a fait le récit des faits : le harcèlement sexiste, sexuel et homophobe dont elle a d’abord été l’objet, sa réaction de colère dans laquelle elle exprime son opinion sur les religions puisque parmi ses harceleurs, certain.e.s donnaient des justification à connotation religieuse de leurs propos. S’en sont suivis des tombereaux de messages haineux d’appel à la violence et au meurtre. Dans un renversement dont la mécanique est hélas trop connu, c’est la victime initiale qui se retrouvait accusée par une vindicte assez puissante pour que sa sécurité soit mise en danger. Le Sgen‑CFDT souhaite que les services de l’Éducation nationale, dans le respect des choix de Mila et de sa famille, parviennent à trouver les moyens de sa rescolarisation rapide. Le ministère nous a donné l’assurance qu’il y travaillait en lien avec la famille, et il semble qu’une solution a été trouvée. Cette affaire est terrible puisque c’est bien le droit même à la scolarisation d’une jeune fille qui est remis en cause aujourd’hui en France. Cette affaire terrible rappelle combien la lutte contre toutes les formes de harcèlement est essentielle, est un combat de toutes et tous au quotidien. Il faut le prévenir. Il faut protéger les victimes, plus fréquemment des filles, des femmes et des personnes LGBT. Il suppose de sensibiliser toutes et tous : dissuader le harcèlement, déjouer les logiques de « caisse de résonance », faire prendre conscience à chacun et chacune de son rôle dans la spirale du harcèlement. D’autres jeunes sont déscolarisés ou développent une phobie scolaire à cause du harcèlement. La politique de lutte contre le harcèlement doit se poursuivre et s’amplifier. Cette affaire terrible nous rappelle aussi que le blasphème n’existe pas en France car la liberté d’expression s’applique aussi au religieux dans notre société laïque. Il faut que cesse la confusion entre critique des religions et racisme, entre critique des religions comme idéologie et critique ou dénigrement de personnes croyantes. Sur ce sujet, Mila a elle-même été très claire lors de son interview. |
Journées Rep+ et pondération : une réponse possible pour travailler ensemble - Fédération Sgen‑CFDTTravailler en équipe, imaginer des modalités d’accompagnement, pratiquer de la co-intervention… Si notre travail a évolué, comment à la fois le reconnaître, le faciliter, l’accompagner, en repensant l’équilibre global de nos différentes missions ? Le Sgen‑CFDT repart des dispositifs proposés en REP+ conditions de travail - reconnaissance du temps de travail collectif Travailler en équipe, co-construire des projets, imaginer des modalités d’accompagnement, pratiquer de la co-intervention, organiser de l’analyse de pratique… Toutes ces approches du travail collectif (et bien d’autres) sont bien souvent expérimentées dans les écoles et les établissements pour répondre à des problématiques d’enseignement-apprentissage posées par le terrain. Elles font de fait, partie prenante de notre travail effectif. Mais si notre travail a évolué, comment à la fois le reconnaître, le faciliter, l’accompagner, en repensant l’équilibre global de nos différentes missions d’enseignant ? |
Bac: le déroulement détaillé du «grand oral» enfin dévoilé - Le Figaro EtudiantÀ la fin de l’année de terminale, le «grand oral», destiné à évaluer l’éloquence des candidats, se déroulera en trois temps en 2021. Les élèves aujourd’hui en classe de première savent désormais à quelle sauce ils seront mangés l’an prochain pour le grand oral du bac. Nouveauté prévue par la réforme du lycée, le grand oral est l’une des quatre épreuves que passeront les élèves à la fin de l’année de terminale. En lien avec les deux spécialités que l’élève a choisi d’étudier en terminale, cette épreuve a vocation à évaluer ses qualités oratoires. Notée sur 20, elle comptera dans la note finale du bac avec un coefficient 10 en filière générale, comme l’épreuve de français par exemple, et 14 en filière technologique. |
CFDT - Rupture conventionnelle : pour la CFDT, pas de blanc-seing aux employeursLa rupture conventionnelle, c’est l’une des mesures phares de la loi Fonction publique. Il s’agit d’un nouveau cas de cessation définitive des fonctions introduit par l’article 72 de la loi du 6 août 2019. video : La position de la CFDT |
RUPTURE CONVENTIONNELLE DE DROIT PUBLIC : procédure et montant - SGEN+La rupture conventionnelle a été instituée par la loi de transformation de la fonction publique. 2 décrets en définissent les modalités pratiques. |