Le gouvernement vient enfin de nommer le ministre de l’Éducation nationale, M. NDIAYE.
Le Sgen‑CFDT invite ce gouvernement à privilégier la voie du dialogue social et de la co-construction pour le mandat qui s’ouvre. C’est pour notre organisation la seule voie à même d’affronter les défis majeurs auxquels est confronté notre système éducatif fragilisé. Les métiers de l’Éducation nationale enregistrent une perte d’attractivité que les quelques efforts budgétaires de ces dernières années n’ont pas suffi à corriger.
Sortir du sous-investissement dans la reconnaissance des personnels implique pour le Sgen‑CFDT une loi de programmation pluriannuelle pour revaloriser les rémunérations des agents.
Mais cette reconnaissance doit passer aussi par un changement de paradigme en terme de gestion humaine. Il est nécessaire de mieux considérer les agents, reconnaître leur expertise professionnelle, leur reconnaître une autonomie au travail pour construire au plus près des réalités locales les solutions pour mieux faire réussir tous les élèves.
Car il faut construire une École qui prépare les enfants et les jeunes aux défis auxquels leurs générations feront face : transition écologique, transition numérique, exigences démocratiques.
Cela suppose pour le Sgen‑CFDT : coopération, lutte résolue contre les inégalités de réussite scolaire selon l’origine sociale et donc investir dans l’accompagnement des élèves en prenant appui sur tous les professionnels qui y concourent, autant dans l’enseignement scolaire que dans l’enseignement agricole public.
Dans ce cadre, les politiques de jeunesse nécessitent une attention et un dialogue social plus forts et mieux structurés que ces dernières années, autant pour partager la vision stratégique, que pour améliorer les conditions dans lesquelles les personnels mettent en œuvre des politiques publiques ambitieuses au service de tous les publics.