L’Actu du Sgen‑CFDT Alsace n°30 (second degré)

Voici la dernière Actu de l’année, c’est pourquoi nous avons mis cette cette toute petite enquête en ligne… vous pouvez y faire remonter vos remarques positives ou négatives sur cette newsletter (à peu près) hebdomadaire et vos souhaits d’évolution pour la suite.

Après des perturbations du bac qu’il faudra finalement apprécier à leur juste mesure,  un brevet reporté à cause d’une canicule à la limite du supportable et un ministre de même, nous voici parvenus au terme de l’aventure que constitue une année scolaire. Face à toutes ces tensions, nous appelons sans trop y croire à la reprise d’un véritable dialogue social. Ce n’est pas l’échec relatif du rendez-vous salarial qui va nous redonner espoir.

Le Sgen‑CFDT Alsace a mis toute son énergie à défendre vos droits et nos conceptions de l’école. Ses militants, après les derniers groupes de travail au rectorat des deux semaines à venir, vont, comme tout un chacun, partir en vacances.

Comme nous l’indiquons au début de cette actu, nous allons poursuivre notre travail de terrain la prochaine année scolaire et aller à votre rencontre lors de nombreuses heures d’information syndicales ; nous organiserons aussi des formations et un colloque en janvier sur la coopération à l’école et pour lequel vous pouvez dors et déjà vous inscrire (voir plus bas).

Nous vous souhaitons par conséquent de très belles vacances et vous donnons rendez-vous dès la rentrée (et même avant pour l’accueil des stagiaires) pour vous accompagner dans vos démarches, vous renseigner sur vos droits, vous défendre si jamais cela s’avère nécessaire.

 

L’équipe du Sgen‑CFDT Alsace


Apprendre par la coopération - Colloque du Sgen‑CFDT Alsace - SGEN‑CFDT Alsace

Remarque : Vous trouverez en bas de page des liens pour télécharger des affiches et des flyers pour nous aider à informer tous les collègues de la tenue de ce colloque. Organisation Notre colloque « Apprendre par la coopération » s’adresse à tous les membres de la communauté éducative. Il est organisé sur deux jours : à Mulhouse, le jeudi 9 janvier (de 9h à 17h) à Mulhouse (lieu précis encore à définir) à Strasbourg, le vendredi 10 janvier (de 9h à 17h) à Strasbourg (lieu précis encore à définir) Inscrivez-vous sous ce lien !

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Le Sgen‑CFDT Alsace en terrain connu - SGEN‑CFDT Alsace

Planqués et déconnectés du terrain les syndicats ?? ? En tout cas pas le Sgen‑CFDT Alsace qui organise chaque année des dizaines d'heures d'information syndicale pour venir écouter, informer et conseiller les personnels. Ce travail est essentiel pour nous et sera amplifié l'année prochaine ! Le Sgen sur la route… Comme chaque année, nos militant∙e∙s vous ont accompagné∙e∙s, représenté∙e∙s, informé∙e∙s… Nous avons en effet été présents cette année présents dans les établissements et nous y avons animé près de 60 heures d’informations syndicales dans 47 établissements de Saint Louis à Wissembourg.

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Grève du bac : il faut sortir de la crise ! - SGEN‑CFDT Alsace

Le Sgen‑CFDT a voté contre les projets de réforme du bac et du lycée général et technologique et a proposé des améliorations à ces textes insuffisamment finalisés. Mais c’est au regard des effets négatifs produits sur le travail des personnels et sur le parcours des élèves qu’il a choisi de ne pas appeler à la grève du bac. Les conséquences de cette modalité d’action sont déjà visibles : - mise en tension des personnels non-grévistes présents dans les jurys et plongés dans le désarroi par des consignes descendantes arrivées très tardivement. - surcharge de travail pour les personnels administratifs et les équipes de direction des centres d’examen obligés de suppléer les jurys absents. - stress pour les lycéens, en particulier les plus fragiles, en attente de leur résultat pour éventuellement aller à l'oral, s’inscrire dans le supérieur, commencer un job d’été. Les conséquences de cette modalité d’action sont déjà visibles : - mise en tension des personnels non-grévistes présents dans les jurys et plongés dans le désarroi par des consignes descendantes arrivées très tardivement. - surcharge de travail pour les personnels administratifs et les équipes de direction des centres d’examen obligés de suppléer les jurys absents. - stress pour les lycéens, en particulier les plus fragiles, en attente de leur résultat pour éventuellement aller à l'oral, s’inscrire dans le supérieur, commencer un job d’été.

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Jurys du bac : que dit la loi ? - SGEN‑CFDT Alsace

Voici quelques éléments de repères pour répondre à des questions des membres des jurys confronté.e.s à des situations très délicates. Plusieurs cas de figure peuvent se poser :   Pour les enseignants qui ne se sont pas rendus dans les jurys Ils sont considérés en grève et se verront retirer une journée de salaire pour …

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Grand oral du bac : la fausse fiche d’évaluation qui circule

Voix agréable, éclat du regard… d’étranges critères de notation sur le futur grand oral du bac sont massivement partagés sur les réseaux sociaux. A tort. Il doit entrer en vigueur dans deux ans mais le grand oral du bac suscite déjà des fantasmes. Un tableau d’évaluation de la future épreuve, très partagé sur les réseaux sociaux, y compris par des syndicats de l’éducation nationale, fait frémir, à tort, les internautes. Intitulé « Fiche mémo des compétences de l’orateur “Parler debout devant les autres” », le document mentionne en effet, dans un tableau divisé en cinq parties, une liste d’une quarantaine de compétences. De l’« anticipation de sa place dans l’espace » jusqu’à l’« impression forte après le discours », en passant par l’« éclat du regard », il y a de quoi être surpris quant à la physionomie du futur grand oral. Sauf que ce tableau est issu, comme mentionné en pied de page, d’ateliers d’art oratoire de Sciences Po. Il est intégré à ce rapport, qui a été remis vendredi 28 juin au ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, dans les annexes, à titre d’illustration « d’une grille d’apprentissage » possible « pour maîtriser le discours oral ». En clair, d’un guide pour s’entraîner.

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Quand et comment sont décidées les affectations des TZR dans l’académie de Strasbourg ?

Les TZR ont seulement la possibilité d’établir des préférences pour leur établissement de rattachement (voir plus bas). Ces préférences sont à faire sur SIAM : au moment de saisir le voeu ZR (zone de remplacement), une nouvelle fenêtre s’ouvre pour saisir les préférences. Les TZR connaissent leur établissement de rattachement à la fin du mouvement intra et peuvent le garder plusieurs années de suite. Celui-ci peut aussi changer à la demande de l’intéressé (demande à faire avant les commissions d’affectation de juin). Mi juillet a lieu un groupe de travail qui procède à l’affectation de nombreux TZR à l’année. Fin août a lieu un « autre ajustement » pour compléter les services manquants à la rentrée. Certains TZR à l’année ne connaissent donc leur établissement qu’à la fin août ! Nous vous conseillons d’envoyer vos demandes à votre gestionnaire par courriel à la Direction des Personnels Enseignants (ce.dpe@ac-strasbourg.fr) : vous pouvez indiquer si vous préférez une AFA (affectation à l’année) ou des remplacements de courte ou moyenne durée, si vous préférez enseigner en lycée ou en collège, si vous préférez faire un remplacement dans une zone précise. Bien évidemment, ce ne sont que des indications, et le Rectorat affecte les TZR selon les besoins dans la discipline (les collègues sont départagés au barème). Faites nous également une copie de vos demandes (alsace@sgen.cfdt.fr) de manière à ce que nos élus puissent suivre votre dossier et vous informer lors du groupe de travail TZR qui a lieu chaque année à la mi juillet.

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AED et AESH en Education Prioritaire : même lieu de travail, mêmes droits ! - SGEN‑CFDT Alsace

Depuis la rentrée 2015, les personnels de l’éducation prioritaire touchent une indemnité de sujétion liée à leur lieu d’exercice (prime REP/REP+), revalorisée à la rentrée 2018 pour les REP+, afin d’apporter aux « équipes » une reconnaissance de leur « investissement collectif au service de la réussite des élèves ». Les AED sont membres des équipes éducatives Nous le savons tous : les AED et les AESH assurent des missions essentielles, dans le primaire comme dans le secondaire : accueil, surveillance, encadrement et accompagnement des élèves, notamment ceux qui se trouvent en situation de handicap. Qu’ont-ils en retour ? Un statut précaire, de bas salaires (1 233€ nets pour un AED à temps plein, 700€ pour les AESH qui signent le plus souvent des contrats de 20 h.), et pratiquement aucune qualification professionnelle reconnue au terme de leur contrat. Et pour ceux qui travaillent en éducation prioritaire : pas de prime REP/REP+ ! Le ministère de l’éducation nationale communique sur cette aberration en affirmant qu’ils ne peuvent toucher cette prime parce qu’ils sont contractuels… C’EST FAUX ! Tous les collègues contractuels exerçant dans des établissements de l’éducation prioritaire la perçoivent, hormis les AED et les AESH.

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A Bobigny, préavis de guerre au collège République

«Ce qui se passe n’a rien à voir avec de la répression syndicale, toute la salle des profs le sait», tranche un enseignant du collège République. Comme tous ceux que nous avons interrogés pour cette enquête, il n’a accepté de parler qu’à la condition de ne pas être identifiable. «Vous ne pouvez pas imaginer ce qu’on vit ici depuis des années. On est cloués au pilori.» Comme les autres, son récit est décousu. «En fait, c’est un petit groupe de personnes qui, pendant des années, avait la mainmise totale sur l’établissement. Ils sont très investis syndicalement et, pour eux, tout est politique. Leur priorité, ce n’est pas seulement l’enseignement.» Il parle d’une salle des profs physiquement divisée en deux avec «la famille SUD» d’un côté, et les autres à l’écart. «J’ai vite compris que pour travailler pour les élèves, il ne fallait pas exprimer un avis différent du leur. A commencer par ne pas se présenter aux élections du personnel sur une autre liste. «Ils broient toute personne ayant un avis contraire, explique un enseignant qui a quitté République depuis plusieurs années. Si vous n’êtes pas avec eux, vous êtes ignoré, méprisé, considéré comme stupide.» Un autre raconte «la misère», avec insultes et rumeurs, quand il a essayé de leur tenir tête pour que les élèves de troisième partent en stage, comme dans tous les collèges. «Mais ici non. Car pour ces profs, c’était participer au grand capitalisme ! Et toute l’équipe devait obtempérer.» Une partie de la salle des profs, parfois pour avoir la paix, adhère à leurs idées. Notamment les plus jeunes, qui débarquent souvent pour leur premier poste en Seine-Saint-Denis. L’une d’eux, partie depuis, raconte : «Au début, je les idéalisais. Ils avaient l’expérience, des convictions fortes. Je me disais qu’eux savaient s’y prendre avec les élèves.» Mais assez vite, elle tique : «Leurs projets pédagogiques étaient intéressants, mais pas menés de la bonne manière : ils n’étaient pas dans l’intérêt de l’élève mais pour le confort de l’enseignant.» Elle parle aussi de ces noms d’oiseaux qui volent dans la salle des profs : des «salope», «sale pute», «collabo», à tout bout de champ. Une professeure, syndiquée, elle, à l’Unsa a porté plainte pour harcèlement, une plainte classée sans suite. Elle aussi devrait être mutée à la demande du rectorat."

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La loi Blanquer adoptée définitivement par l'Assemblée

" Il est la preuve que la société peut s’unir autour de son école sur la base d’une confiance renouvelée en la promesse scolaire, en la République, dans le progrès et la justice sociale". Indifférent aux grèves et aux manifestations, du moins en apparence, JM Blanquer a présenté la loi Blanquer comme un modèle d'unité nationale. Pourtant le 2 juillet, lors de l'adoption définitive du texte par l'Assemblée nationale les opinions étaient bien partagées. Pour la majorité, la loi est une loi sociale. L'opposition de droite et de gauche critique l'article 1, qui devient le premier point noir de la loi après le retrait de l'EPSF, et la suppression du Cnesco. Le texte deviendra définitif après le vote du Sénat le 4 juillet. Son application pourra commencer à la rentrée 2019.

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CFDT - Rendez-vous salarial du mardi 2 juillet 2019 : les années se suivent et se ressemblent trop !

Le rendez-vous salarial s'est tenu ce mardi 2 juillet 2019. Les annonces du gouvernement sont loin d'être à la hauteur de nos attentes même si la CFDT a obtenu des réponses positives à quelques unes de ses revendications.

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