La CAPD de jeudi avait à l'ordre du jour l'examen des candidatures à la formation CAPA-SH (CAPPEI), à la formation de Directeur d'Etablissement spécialisé (DEEAS), à l'inscription sur liste d'aptitude des directeurs et au échanges franco-allemand. Voici un aperçu des débats.
AVS/EVS, PEMF, LSU, Maître+, Psychologues scolaires & les RDV carrières…qu’en est-il ?
AVS / EVS
Actuellement, la DASEN attend de savoir si de nouvelles dotations vont être attribuées en vue d’ouvrir des postes supplémentaires d’AVS encore cette année. Aucune décision de clôture des attributions n’ayant été donnée par le Ministère, la DASEN ne peut pas se positionner définitivement.
Par ailleurs, M. Bernard annonce qu’un nouveau logiciel est en court d’élaboration par les services qui s’occupent des AVS. Ce logiciel, réalisé en collaboration avec un enseignant référent, a pour objectif de s’adapter plus précisément aux réalités du terrain.
PEMF faisant fonction
Grâce à l’intervention du Sgen-CFDT, les candidats admissibles à l’examen du CAFIPEMF qui ont déposé leur mémoire ont obtenu la possibilité de conserver leur poste dans l’attente de l’annonce des résultats. En cas d’obtention du diplôme, les PEMF seront automatiquement titularisés sur leur poste actuel au 1er septembre 2017. En cas d’échec, ils resteraient sur le poste à titre provisoire.
Maître+
L’implantation des nouveaux postes de Maître + n’est pas encore connue. Elle dépend de l’élaboration d’un projet d’école spécifique dans les établissements éligibles. Ces projets, réalisés avec le soutien des équipes de circonscription, sont actuellement transmis à l’administration qui doit les évaluer. En conséquence, les postes Maîtres + ne seront pas publiés au premier temps du mouvement.
Une réflexion doit encore être menée par l’administration pour la gestion technique de ces postes lors du mouvement. Ceci d’autant plus que la désignation des collègues M+ relève du choix du Conseil des maîtres : le collègue nouvellement nommé dans l’école n’occupera donc pas nécessairement le poste M+.
LSU
L’IEN chargé du dossier a présenté les constats réalisés par la commission de suivi. 80% des écoles utilisent le LSU dans l’académie. Les écoles du Bas-Rhin sont d’ailleurs en avance sur leurs homologues du 68. Dans les établissements privés, l’usage est moins répandu, mais l’information se diffuse.
Pour le premier degré, la commission conclut donc à un usage positif du LSU. Il reste cependant 3 difficultés :
- Le cas des ULIS : le LSU est conçu selon la règle de l’inclusion et ne reconnaît pas les groupes créées par BaseElève. Il faut attendre une évolution des logiciels.
- Certains ZIL ne peuvent pas accéder au LSU. La solution proposée est que le directeur ouvre l’accès pour le collègue. Mais nous avons soulevé le problème de la confidentialité, puisque le collègue peut accéder aux données personnelles du directeur.
- Les collègues d’UPE2A qui ne peuvent pas accéder au LSU des élèves concernés doivent transmettre les items à l’enseignant de la classe.
Les psychologues scolaires
Le décret n° 2017-120 paru le 1er février précise les modalités du changement de corps des Psychologues scolaires.
Les professeurs des écoles qui exercent en tant que psychologues scolaires peuvent, sur leur demande expresse :
- soit être intégrés dans le corps des psychologues de l’éducation nationale ;
- soit être détachés dans le corps des psychologues de l’éducation nationale.
La demande doit être formulée dans un délai de trois mois à compter de la date de publication du présent décret. Les intégrations et les détachements prévus au présent article sont prononcés à la date du premier septembre 2017 par le recteur de l’académie d’exercice du professeur des écoles.
Les professeurs des écoles qui exercent en tant que psychologues scolaires, qui n’auraient pas opté pour le détachement ou l’intégration dans le corps des psychologues de l’éducation nationale dans le délai imparti seront détachés.
Rendez-vous carrière
Les collègues qui doivent encore être inspectés pour leur rendez-vous carrière n’en n’ont nécessairement pas été informés. La DASEN précise qu’aucun texte ne prévoit d’avertir les collègues plus tôt dans l’année.