CAPD 67 formation

Le point sur les formations proposées

Le Plan Départemental de Formation

Une fois de plus, le Sgen-CFDT déplore qu’un grand nombre de formations restent limitées à un public désigné. Les collègues qui accueillent des élèves à besoins particuliers devraient se voir ouvrir l’accès à plus de formations.

Nous rappelons que les collègues de maternelle, notamment, restent les parents pauvres de la formation. Alors qu’ils et elles sont les premiers et premières à accueillir et à repérer les élèves à besoins particuliers. Leur tâche est d’autant plus ardue que les effectifs sont chargés et que les parents se montrent toujours plus exigeants, avec beaucoup d’attentes.

Il y a une indigence de la formation en maternelle à laquelle il va falloir remédier. La priorité vers la maternelle sera à discuter en conseil de formation. Cette problématique sera d’autant plus impérieuse qu’avec l’obligation de la scolarisation dès 3 ans, tous les enfants seront accueillis et il faudra les gérer différemment, particulièrement du point de vue du remplacement ou de l’accueil des élèves gérés en instituts en parallèle.

Les règles de validation des stages

Les collègues qui postulent à la même formation sont départagés par un barème qui tient compte de l’AGS (Ancienneté Générale de Services), mais aussi des stages du PDF déjà obtenus par le passé. Certains collègues n’ont pas obtenu les voeux pour lesquels ils avaient postulé, en dépit de stages incomplets. Il a en effet été convenu de se limiter à un seul stage par personne, pour tenir compte  des moyens de remplacement limités dont nous sommes tributaires. Cette politique permet également de garantir une certaine équité et une meilleure chance d’accès aux formations.

Exceptions

Les collègues en ASH dont le deuxième voeux n’a pas été retenu vont être rappelés : comme il reste de la place et que l’objectif est de ne pas annuler ces stages, ils pourront obtenir un deuxième stage.
Les stages PSC1 se déroulant durant les congés, les collègues qui les suivent ont la possibilité de suivre un deuxième stage, à condition qu’il reste des places disponibles.

Le stage CAFIPEMF étant obligatoire, une collègue se voit accorder un deuxième vœux, là aussi, en raison de la place encore disponible.
En cas d’effectifs insuffisants, aucun stage ne sera annulé, mais il y aura des changements de dates et des fusions. Une relance a été faite pour les stages en allemand.

PSC1 : bilan

Les formations PSC1 prévues durant les congés de la Toussaint ont été annulées en raison du manque de matériel. Le budget n’était pas encore acquis pour tenir ces formations. Un reliquat du budget a permis depuis d’acheter le matériel.

M. Ladaique constate que l’objectif de former 1000 personnes, que la DSDEN s’était fixé, n’est pas atteint. L’organisation des formations durant les congés est un obstacle. Mais c’était le seul moyen de pouvoir former en nombre, compte tenu de difficultés de remplacement. L’effort demandé aux personnels n’a pas été suffisamment anticipé.

Néanmoins, les retours de formation sont positifs. M. Ladaique estime que nous bénéficions de formateurs de qualité. Ils constituent un réseau de 20 formateurs avec 2 formateurs académiques.
L’an dernier, la formation PSC1 a pu être menée dans le double cadre du Plan Départemental de Formation et des animations pédagogiques avec des propositions le samedi matin (hors temps scolaire).
Cette année, les animations pédagogiques sont essentiellement centrées sur le français et les maths, mais quelques priorités telles que le PSC1 et la natation viennent s’y ajouter, selon les circonscriptions.

Les animations pédagogiques, la gestion de Gaïa

M. Ladaique nous précise qu’il y a un énorme travail d’intégration du plan de formation des animations pédagogiques dans l’outil Gaïa. Plus de 1000 dispositifs de circonscription viennent compléter le Plan Départemental de Formation.

Compte tenu du travail technique, certains CPC se posent la question de l’intérêt de l’outil. M. Ladaique répond qu’il faut envisager la question en temps que responsable de formation. Le CPC gère la formation du début à la fin : de la conception, à la mise en ligne, ainsi que la gestion avec la communication envers les collègues.

Le travail à réaliser pour envoyer les mails à tous les collègues retenus (soit 3 à 4 sessions par collègues) est énorme. M. Ladaique explique que normalement, il devrait être automatique. Les convocations sont envoyées automatiquement, mais les CPC font un premier envoi d’information depuis leurs adresses personnelles. Il ajoute que pour suivre les inscriptions aux animations pédagogiques, les PE doivent aller régulièrement sur Gaïa pour voir ce qui est indiqué à côté de chaque formation choisie : « en attente » « retenu »… Cette étape demanderait effectivement à être simplifiée en recourant davantage aux possibilités de l’outil.

La gestion des absences sur Gaïa

Ce qui génère un travail supplémentaire, c’est la saisie des modules et, à la fin du dispositif, la gestion des absences, comme pour tout module de formation. Le système est plus rigoureux qu’avant, pour permettre la mise en œuvre du paiement des indemnités de déplacement, mais cela implique une certaine rigidité du système.
Nous précisons que les CPC sont très remontés, d’autant qu’on leur demande d’inscrire d’autorité des collègues à des formations. Ce n’est pas leur fonction : ne sont pas là pour être autoritaire. Leur rôle est d’accompagner.

M. Ladaique répond qu’effectivement, recadrer les collègues ne relève pas des CPC. Il est conscient que ces contrôles pèsent sur les CPC, mais il rappelle qu’il est aussi lassant de constater que, chaque année, des collègues (souvent les mêmes) ne réalisent pas leurs heures. A la fin de la période, si les collègues ne sont pas allés en formation, ils se voient retirer 1/30e de leur salaire. 3 à 4 personnes sont convoquées chaque année et se voient retirer leur 30e.

Pour en savoir plus

Le point sur les remplacements

Les évaluations nationales : ce qui en a été dit lors de la CAPD

Le rôle de la CAPD, le calendrier 2018-19