La revue de presse du Sgen-CFDT Alsace

Notre sélection d'articles sur le métier d'enseignant, sur l'Education Nationale et l'Education en général

La revue de presse du Sgen-CFDT Alsace du jeudi 12 octobre 2017

revue de presse

 

Les enseignants mal traités de la fonction publique

Livres numériques dans les lycées : un mois après, les ratés de la révolution

Comment Jean-Michel Blanquer est devenu intouchable en 4 mois

Un homme de gauche pour mener la réforme du baccalauréat

Un appel dans le Figaro (mais oui !) contre le retour de la semaine de quatre jours…

Sélection en master : des « ajustements » à l’étude pour 2018

Les Etats-Unis se retirent de l’Unesco, accusant l’organisation d’être « anti-israélienne »

Education: Plus de 130 millions de filles n’ont toujours pas accès à l’école dans le monde

Les enseignants mal traités de la fonction publique

manifestation du 10 octobre en Alsace

Les enseignants, parents pauvres de la fonction publique : où l’on apprend que ce sont les cadres et les enseignants qui sont les fonctionnaires ayant le plus perdu en pouvoir d’achat ces dernières années. Les détails sont à lire sur Challenges.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

Livres numériques dans les lycées : un mois après, les ratés de la révolution

Problèmes de WiFi, licences qui n’ont pas été livrées, utilisation de méthodes alternatives voire de photocopies… Les profs des lycées passés aux livres numériques doivent rivaliser d’ingéniosité pour accompagner ce bouleversement. Vu l’ampleur des changements, des couacs étaient prévisibles mais six semaines après la rentrée, les profs commencent à se lasser. Lire la suite sur Rue89-Strasbourg

 

 

 

 

 

Comment Jean-Michel Blanquer est devenu intouchable en 4 mois

programmes scolaires« JM Blanquer a gagné. En quatre mois le voici principale réussite du gouvernement, plébiscité par le grand public. Les médias l’adorent, lui offrent Une sur Une et sont à fond derrière lui, surtout ceux qui ne connaissent rien à l’école. Dès qu’on se rapproche de la sphère éducative, ça se couvre, nombre de journalistes spécialisés ne cachent pas leur scepticisme. Mais quand Le Monde ose faire la moue et se demande « à quoi joue Blanquer ? », d’autres médias s’insurgent illico et montent au créneau pour défendre le ministre. Blanquer est devenu intouchable. Et il le sait. Dans le long panégyrique que constitue le dossier de L’Express publié il y a quelques semaines, il y a cette phrase, prononcée par le ministre : « Tous ceux qui font un tableau caricatural des mesures que j’ai prises prennent le risque d’être incompris d’une partie de la population ». Ce qui est caricatural ? C’est un peu Blanquer qui décide. Il sait qu’il a le grand public, la plupart des médias et le Président Macron avec lui. Il a les coudées franches. »

Un article essentiel à lire sur  France Infos

 

Un homme de gauche pour mener la réforme du baccalauréat

bac

Jean-Michel Blanquer a choisi Pierre Mathiot, ex-directeur de Sciences Po Lille. Cet universitaire est à l’origine d’un dispositif d’égalité des chances.

Extrait : « Pierre Mathiot, 50 ans, est surtout connu dans le milieu éducatif pour son investissement dans les programmes de démocratisation des grandes écoles. En 2007, il a mis en place à Sciences-Po Lille un système d’accompagnement pour les lycéens vers les concours d’entrée des instituts d’études politiques (IEP) et vers l’enseignement supérieur, qui a depuis essaimé dans six autres instituts de région et touche près de 3 000 jeunes, du collège au lycée. En 2011, il avait soutenu Martine Aubry pendant la primaire du Parti socialiste. A la fin du quinquennat de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’éducation nationale, l’avait nommé délégué ministériel aux « parcours d’excellence », un dispositif développé en direction des publics défavorisés des collèges d’éducation prioritaire.
Mais ce choix, même s’il est marqué à gauche, va au-delà des clivages politiques. Pierre Mathiot et Jean-Michel Blanquer se connaissent de longue date, du temps où le ministre enseignait le droit à l’IEP de Lille, au milieu des années 1990. Cette nomination d’un représentant de l’enseignement supérieur correspond aussi à l’objectif du gouvernement de faire du bac « un levier de réussite vers l’enseignement supérieur », selon les mots utilisés par Jean-Michel Blanquer. Pierre Mathiot devra cependant surmonter une difficulté de taille : celle de s’accorder avec l’autre grande réforme en cours, sur l’accès à l’université, qui sera annoncée par sa consœur Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, à l’issue d’une concertation qui doit s’achever le 19 octobre. »

En savoir plus sur LeMonde.fr

Un appel dans le Figaro (mais oui !) contre le retour de la semaine de quatre jours…semaine de quatre jours

Supprimer la classe le mercredi matin, c’est ôter un mois d’école dans l’année, s’alarment Antoine Prost, Jacques Julliard, Philippe Meirieu* et les cosignataires de leur appel.” Mais réservée aux abonnés. Lire l’appel

Une curiosité : impossible de lire l’appel sans être abonné… une volonté de ne pas toucher trop de monde ? En voici donc un large extrait :

« La suppression des classes du mercredi matin, c’est 17,5 journées pleines en moins… Passer à la semaine de quatre jours, c’est priver les écoliers d’un mois de fréquentation de l’école. Et qui affirmera de bonne foi qu’avec des enfants, des heures en fin de journée remplaceront efficacement celles de la matinée qu’on supprime ? » Le Figaro publie une tribune adressée aux maires pour leur demander de rester à la semaine de 4 jours et demi. « Une étude du ministère a montré que la suppression du vendredi après-midi, déjà adoptée par certaines municipalités après le « Décret Hamon », entraînait une dégradation des résultats scolaires », écrivent les auteurs. « Alors, croyez-vous vraiment qu’avec moins de 130 jours de classe par an on puisse obtenir les mêmes résultats qu’avec un peu plus de 160 ? Les enfants de professeurs et de cadres supérieurs n’en souffriront sans doute pas trop, mais les autres ? Quelles seront les conséquences sur ceux dont on dit souhaiter l’intégration et pour qui l’école sera moins présente dans leur vie ? »

 

Sélection en master : des « ajustements » à l’étude pour 2018

Sur EducPros, Débuts difficiles pour la sélection en master. Après une mise en application épineuse du droit à la poursuite d’études, le ministère de l’Enseignement supérieur promet des « ajustements » pour 2018. Des améliorations, demandées par les acteurs, à rechercher du côté du calendrier et d’une simplification des recours possibles. Lire la suite

 

 

 

 

 

Les Etats-Unis se retirent de l’Unesco, accusant l’organisation d’être « anti-israélienne »

Les Etats-Unis ont annoncé, jeudi 12 octobre, leur retrait de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris. A lire sur LeMonde.fr

 

Education: Plus de 130 millions de filles n’ont toujours pas accès à l’école dans le monde

Il reste encore du chemin à parcourir pour l’égalité filles-garçons dans le monde. A l’occasion ce mercredi de la journée internationale de la fille, l’ONG One a dévoilé un classement de leur scolarisation dans le monde. Et le constat est alarmant : plus de 130 millions de filles n’ont toujours pas accès à l’école.

Neuf des dix pays du monde où les filles ont le moins accès à l’éducation sont en Afrique, le premier étant le Soudan du Sud. Dans ce pays d’Afrique orientale, une fille sur quatre seulement va à l’école primaire et seuls 15,93 % des filles ont accès à l’éducation. Le Soudan du Sud est suivi par la République centrafricaine (17,75 %), le Niger (21,50 %), l’Afghanistan (23,51 %), le Tchad (27,16 %), le Mali (29,28 %) et la Guinée (30,35 %). A lire sur 20minutes.fr