Pacte social et écologique : La CFDT engagée !

L'heure est à la construction d'un nouveau pacte politique, social et écologique : un pacte pour l'humain et l'humanité, un pacte pour tous et la planète, un pacte du pouvoir vivre aujourd'hui mais aussi demain.

Pacte social et écologique

D’accord mais pourquoi ?

Un nouveau pacte social et écologique est une nécessité, les mouvements sociaux et environnementaux actuels en sont l’illustration et doivent trouver une issue.

Le Sgen-CFDT se mobilise pour la journée du 15 mars pour le climat.

 

Un modèle à bout de soufflepacte social et écologique

Les alarmes retentissent de partout. Un modèle de société qui génère autant d’inégalités et d’injustices et met en péril la vie sur Terre de nos enfants et petits-enfants et de millions d’êtres humains à travers le monde n’est plus un modèle. C’est un non-sens !

 

Un pacte issu de l’écoute pour rassembler

Pour tracer une voie d’un changement profond, nous avons pris le temps d’écouter, de nous faire bousculer, pour confirmer ou repenser nos revendications.

Le pouvoir de vivre est la première d’un vaste chantier de transformation sociale et écologique qui nécessite la mobilisation immédiate de tous.

 

Un avenir qui offre à chacun le pouvoir de vivre et d’agir !

 

Les 4 axes majeurs du pacte social et écologique

  • Donner à chacun le pouvoir de vivre, dans un cadre commun en protégeant notre avenir et celui des générations futures;

 

  • Remettre l’exigence de justice sociale au cœur de l’économie ;

 

  • Préparer notre avenir en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga de nos politiques publiques;

 

  • Partager le pouvoir pour que chacun puisse rendre sa part dans la transformation de nos vies.

 

Un panel des 66 propositions

Construire une société du communactu 74

  • Investir massivement dans le logement social et très social avec l’objectif de mixité social, notamment en revenant sur les ponctions HLM.
  • Faire reculer le poids de l’appartenance social sur la réussite scolaire.
  • Investir dans les politiques publiques d’éducation populaire.
  • Développer une culture d’écoute et d’aspirations individuelles dans l’éducation, l’orientation et la formation tout au long de la vie.
  • Faire du compte personnel de formation un levier d’éducation permanente autant que d’adaptation aux métiers.
  • Faire évoluer automatiquement les grilles salariales en fonction de l’évolution du SMIC dans le privé et le public.
  • Généraliser les maisons de services au public.
  • Garantir la protection sociale pour tous les jeunes : la Garantie Jeunes Universelle.
  • Construire dès le plus jeune âge une culture de l’égalité entre femmes et hommes.
  • Renforcer les moyens dans les territoires du défenseur des droits et de l’inspection du travail pour lutter contre les discriminations.
  • Construire et garantir un régime du droit d’asile européen dans le respect de la Convention de Genève.
  • Favoriser l’accès aux produits locaux éco-responsables en organisant les circuits courts sur les territoires.

Une économie au service de l’humain

  • Conditionner les aides publiques aux entreprises pour les rendre solidaires de leur territoire.
  • Soutenir l’économie sociale et solidaire (coopératives, mutuelles, associations) et des modèles d’organisation d’entreprises plus responsables.
  • Revaloriser les minimas sociaux et les faire évoluer au même rythme que les revenus du travail.
  • Évaluer, modifier et réorienter les dépenses (niches) fiscales et les aides publiques aux entreprises pour qu’elles profitent à l’emploi, à la transition écologique, à l’investissement social et à la qualité de vie.
  • Mettre fin aux exonérations de la taxe carbone française pour certains secteurs, en particulier le transport aérien et maritime, les entreprises du marché carbone européen et le transport routier de marchandises.
  • Concevoir, piloter et évaluer les politiques économiques en fonction de leur impact sur la qualité de vie, la justice sociale, la réduction des inégalités, l’usage sobre des ressources et leur capacité à favoriser des emplois de qualité.

Faire prévaloir le long terme

En évaluant l’impact de toute nouvelle loi et politique publique sur les 10% les plus pauvres de la population et au regard des objectifs de développement durable.

  • Instaurer le droit pour tous les salariés de bénéficier du remboursement employeur pour les frais de covoiturage ou de vélo liés aux trajets domicile-travail.
  • S’engager résolument dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie, créatrices d’emplois non-délocalisables.
  • Supprimer les subventions et mesures fiscale dommageables à l’environnement et à la préservation du patrimoine naturel.
  • Sortir les investissements verts du calcul du déficit public dans les règles européennes.

Mieux partager le pouvoir

  • Soutenir la vie associative et syndicale en renforçant ses moyens et en prenant en compte ce qu’elle représente.
  • Multiplier les jurys citoyens pour l’évaluation des projets de loi, des politiques publiques, mais aussi avec un droit d’interpellation des gouvernements et institutions.
  • Instaurer une représentation pour moitié des salarié.e.s dans les conseils d’administration et les conseils de surveillance.
  • Généraliser les espaces d’expression des travailleurs et travailleuses pour intervenir sur les transformations de leur travail (cadences, évolution des tâches, conditions de travail,…).

A l’origine du pacte social et écologique, 19 associations et organisations syndicales

ATD Quart Monde, CFDT, CFTC, La Cimade, FAGE, France Nature Environnement, France Terre d’Asile, Fondation Abbé Pierre, Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Humanité et biodiversité, La ligue de l’enseignement, Le mouvement associatif, Les francas, Mutualité Française, Pacte civique, Réseau Action Climat France, Secours Catholique, UNIOPSS, Unsa

 

Pour aller plus loin